Soirée Mouvementée: Alcool & Filles de Joie [PV Scot]

Aujourd'hui, n'ayant pas trop de tâche, de chose à gérer et ne désirant pas m'entraînez au arme et à la magie, j'avais décidé de m'abaisser au rôle de soldat, patrouillant dans les rues de Londre. J'avais récement remarqué que très peu de mes hommes patrouillaient dans les rues dites mal fréquenté. Il n'avais pas completement tort, ces rues étaient en effet très mal fréquenté, raison de plus d'y patrouiller, non? Je m'y aventurais, chaussant mon armure, épée dans sa gaine, poignard à la ceinture et mon arme favorite de tous, ma hache, accroché à mon dos. La nuit commencait à tomber trop tôt, selon moi. Mais il était hors de question de rentrer, tout ce passait la nuit après tout! J'observais les alentours, toujours de plus en plus noir, suivant le rythme de la descente du soleil.

J'entendais déjà les rires des hommes trop saoul, sortir des auberges, aussi tonitruant que pouvait l'être un rire. Je connaissais bien l'alchool, j'en avais déjà but, mais je n'avais pas apprécié, alors depuis, je me tenais loin des bars. Soudain, au dessue des rires, un bruit de pas retentit, mais pas un bruit de pas abituelle, le bruit de pas que faisait une course contre la peur. Je sortis ma dague, me trouvant dans une ruelle trop petite pour me servir de ma grande épée ou de ma hache. Soudain, au dernier moments, j'apperçus le visage, le corps suivant de peu, d'une femme, apeuré, craintive. Elle me fonça dessue, ne m'ayant pas aperçu alors qu'elle regardait derrière elle. Je sentis à peine le choc, mais elle tomba, comme si j'avais été aussi solide qu'un mur.

Je ne pris pas la peine de l'aider à ce relever, surprenant le bruit des pas de course de son agresseur, du moins, me semblait-il. Je psamoldiais, ne pensant pas à la femme et à tout les problêmes qu'elle me causerait par la suite. Le sort fini, une boule de lumière apparut à 6 mètres devant moi, éclairant tout. Je vis alors l'homme qui lui courait après. Rien de joli, avec sa grosse barbe fourni, ce rouquin, dont l'oeil droit était fermé, souffrant visiblement d'une grosse balafre, ne me semblait pas trop dangeureux. Je ne vis aucune arme sur lui, si ce n'est qu'un couteau mal aiguisé et rouillé. Il s'arrêta net après l'apparition de la lumière. Je ne lui laissa ni le temps de fuir, ni celle d'attaquer. Je fonçais sur lui, passant au dessue de la femme qui m'avait foncé dessue, et de mon poignard je lui donnais un coup de taille qu'il évita par chance, trébuchant sur le sol, trop effrayé, il avait choisi de fuire, mais à reculons, trébucher est toujours plus facile. Je lui plantais donc mon poignard dans sa gorge, cible facile pour ma lame. J'entendis l'habituelle gargouillis de la mort prenant possession d'un corps.J'arrachais alors le poignard et son corps finit sur le sol qui, lentement, s'engorgeait du sang frais. J'essuyais ma lame sur la tunique du cadavre et me retournais vers elle...

Son visage hébeté me surprit, pas par son hébetement, mais plutôt parceque je le connaissais, se visage n'appartenais à nul autre qu'à June Murphy... Et malgré la faible lumière je pouvais voir chacun de ses traits, que je trouvais si beau, si fins. Tout chez elle démontrait une grande maturité, que même les femmes mur devraient souvent lui envier. Je plongeais mon regard dans le sien, m'y perdant presque, interompus par le doux son de sa voix.

-Scot... ? C'est bien toi ?

Je fus un peu gêner de cet question, la seul chose qui me venait à l'esprit était l'homme que j'avais tuer, bien qu'étant son agresseur, devant elle... que penserait-elle de moi maintenant... Penserait-elle que je suis un tueur, un meurtrier sans scrupule!

-J-je ne suis pas... Pas une de ... Ce n'est pas ce que tu crois.. J'allais rentrer et il m'a attaquée, mais je n'essayais pas de ... Je n'étais pas une des filles de ...

Je ne compris quasiment rien à ce qu'elle disait, sinon qu'elle n'avait pas fait un truc... et qu'elle n'était pas un truc... Je compris soudain ce à quoi elle faisait référence... bon Dieu comment avait-elle pu penser que je la prendrais pour une fille de joie, elle était bien trop loin d'être une vulgaire prostitué pour seulment que je puisse y penser!

-Je sais, jamais je n'aurais pu croire que tu en fus une... mais tu devrais quand même pas trainer le soir dans les ruelles... il y a beaucoup de personne comme lui...Veux-tu que je t'accompagne jusqu'au QG?

Je pensais déjà à comment me débarrasser du cadavre, quand elle tenta de se lever, maladroitement, elle fit un pas dans la mauvaise direction, la pauvre ne devait plus savoir ou aller... Puis elle fut déséquilibrée, je remarquais tout de suite le problème, son pied droit, surement la cheville... Je me dirigeais vers elle pour l'aider, quand elle tomba vers moi, en fait sur moi, je ne sentis quasiment rien de l'impact, mais mon cœur réagit comme si je m'étais fait couper un membre, s'affolant. Elle mit ses mains sur mes épaules, ignorant quoi penser, je m'abstins de tout commentaire, mais sans que j'y réfléchisse, mes bras l'entourèrent. Elle poussa un léger hoquet de... de quoi en fait je l'ignore. Une mèche rousse tomba devant son visage, me faisant remarquer à quel point elle était rouge, je sentis le rouge me monter aux joues à mon tour.

-Rentrer au QG est une bonne idée... Mais je crois que je me suis blessée à la cheville tout à l'heure.

Pour moi, ce fut une invitation à la reconduire, le moment rêvé, tant attendu, mais je paniquais, j'ignorais comment la prendre pour l'aider. Un homme et une femme n'offraient pas les mêmes possibilités. Je la pris donc de la seul manière que je savais acceptable, bien inhabituelle. Je la soulevai dans mes bras, sentant son petit poids peser sur mes larges épaules. J'ignorais les cris qu'elle fit au début, ne sachant pas si je devais les prendre comme des cris de surprise, d'indignation ou de colère et je me refusais à répondre à une question, sachant pertinemment que j'aurais bégayer. Je marchais donc en essayant de ne pas trébucher sur les diverses obstacles qui encombraient la ruelle et malgré moi, j'essayais de profiter de sa proximité pour la regarder, voir son doux visage angélique si près de moi me fit la sensation d'une roche tombant sur mon cœur, la douleur de celui qui sait que la personne qu'il aime lui est refusée par son rang et le secret...

Elle tourna la tête vers moi, croisant mon regard scrutateur. J'aperçu dans ses yeux le même éclat, cet éclat, fondamental à l'amour. Mon coeur, si il aurait pu aller plus vite, l'aurais assurément fait. Elle porta alors un doigt à ma joux, me faisant rossir, puis sa main en entier vint la joindre. J'avais, malgré tout le bonheur de l'instant, honte... j'avais honte de ne pas pouvoir lui offrire tout ce qu'elle aurait pu souhaité, la combler de cadeaux, la marier, lui offrir une maison... tout ça m'étais refusé, pour la première fois de ma vie, je détestai mon poste de général... non pas que je n'avais pas le droit de prendre femme, mais le roi m'avait déjà fait une offre qu'il m'était impossible de lui reffuser... étant donné qu'il était roi.

Il m'avait offert, il y a à peine un mois, la main de sa nièce, Élisa De Toulouse, née en France, fille du mariage qui avait apporté la paix avant la dernière guerre, le roi m'avait offert de la marier à des fins uniquement diplomatique, voulant clors la guerre dans laquel nous étions encore, qui était autant nuisible commercialement que militairement.
J'avais déjà accepté... plus par obligation que par réel désir...

Malgré moi, j'avais joué le cruel jeu du destin... et malgré moi, j'avançais mon visage vers le sien, au point ou je pouvais sentir le doux arrôme de sa peau, son soufle chaud rencontrant le mien. Je déposais sur ses lèvres un baiser, un pêché soumis à la passion de mon coeur, enfin libéré du tourment du silence et du doute..

Je reculais, oubliant que je la tenais dans mes bras, voulant malgré tout m'éloigner d'elle, de mon pêché. Je reculais mon visage, presque appeuré par tout ce que signifiait ce simple baiser. Par ce simple baiser, je nous avais soumis à une torture sans fondement tangible que nous aurions pu détruire, si ce n'est que nos 2 corps, qui alors libéreraient nos 2 âmes, promis à la damnation éternelle. Malgré tout, je ne resentais pas de réel crainte... ce qui est fait est fait.

-June... j...je t'aime, mais... mais nous 2 ça ne sera pas possible.... je n'aurais vraiment pas du t'embrasser... je sais vraiment pas ce qui m'a pris... Le roi m'a déjà fiancé... et même si il ne l'aurait pas fait, marier quelqu'un qui n'est pas de notre rang est mal vu... en fait, le mariage est tout simplement refusé par le roi... je suis désolé..

Je la suppliais quasiment, autant que de ma voix que de mon regard, ce même regard abituellement si assuré devait représenté maintenant celui d'un enfant ayant volé puis attrapé alors que l'on lui coupait le bras...

Elle s'éloignait piteusement de moi, me regardant d'un air qui en disait bien plus long que les mots... la trahison, le sentiment de la trahison envahissait ses yeux, en même temps que les larmes devançant la rivière du chagrin. J'avais envie de la serrer contre moi, de lui dire que malgré tout, malgré ma promesse au roi, je me marirais avec elle, délaissant cette femme pour qui je n'éprouvais rien et qui en retour ne remplirait seulment que son devoir conjugale, si ce n'est que je le veux bien, pour ensuite rester de l'autre côté du lit, faisant de l'espace nous séparant une barrière qui nous délaisserait dans la froideur d'une vie amoureuse manqué....invoulut.

-Je...

Elle s'arrêta un moment, incapable de continuer tant la douleur semblait cerner sa voix, inlassablement brisé par les hoquets qui accompagne le chagrin, faisant écho au larme que versait mon coeur, mon âme...

-J'ai trop m-mal... Trop mal pour p-parler...

Une douleur partagé... ne creusant qu'un plus grand sillon dans mon coeur, d'où se déversait un semblant de chagrin, comme si le véritable, l'unique, restait incrusté dans mon coeur, ne le rendant que plus lourd.

Elle se détourna et ce mit à marcher d'un pas chancelant... moi, en gros imbécile que je suis, je restais là, planté comme un simple végéteau... d'ailleur, mes pensées devaient bien ressembler à celle d'un végéteau.... je ne pensais pas, je restais seulment là, à fixer un point indéterminer, comme si c'était mon chagrin et que de ce regard je pouvais l'intimider jusqu'à ce qu'il s'en aille... mais il semblerait qu'il était plus grand et plus fort que moi...

Je sortis soudain de ma pensée, dérangé pas le début d'une pensée. Elle avait une cheville foulé... il faisait noir, elle était belle. Non! Elle était ravissante. Elle faisait une proie de choix pour un potentiel agresseur. En plus d'être dans un cartier où coupe-gorge et retrousse-jupe était plus nombreux que bon citoyen.... elle était seul... je l'avais laissé seul...

Je me mis à courir, courant vers où je l'avais vu partir.... en fait, je ne me souvenais même plus de vers où elle était parti... elle pouvait déjà être morte, un homme en train de violer son cadavre depuis une heure, que je ne le saurais pas... J'avais terriblement honte, et cette seul pensée me donna la force, sinon l'énergie, de courir et ce bien après que mon souffle soit devenu douleureux. J'avais désesperément rejoins le QG, où je ne l'avais pas trouvé. Puis je parcourus ses endroits favoris, jusqu'à ce que je comprenne qu'elle devait s'être égaré dans les ruelle de Londres, du moins l'espérais-je...

Je courais depuis un bon moment, trop longtemps en fait, mon coeur me menaçait de s'arrêter si je ne m'arrêtais pas moi même. Mais je continuais, poussé par l'énergie du désespoire, ruelle après ruelle, rue après rue. À plusieurs reprise, un voleur, me croyant trop faible pour me battre m'attaquait, mais à chaque fois, un corps supplémentaires venait se mélanger au excrément et à la boue. Je devais la retrouver à tout prix. June, sans elle je ne pouvais qu'entrevoir une vie de souffrance démesuré, un apitoiment perpétuelle, sur ma stupidité, une vie de regret bien mérité.

Malgré tout, je dus m'arrêter un moment, prendre une pause, pas plus de deux minutes, trop stressé à l'idée de la retrouver morte. Je bifurquais à gauche, tombant nez à nez avec un homme, l'homme portait un sac sur son dos, il semblait plutôt lourd. Je ne lui portais que quelque secondes mon attention. Je vis, derrière lui, un homme, couché sur le sol. Il semblait être... mort. Je me retournais, appercevant l'homme tourner, toujours chargé de son lourd fardeau. Je partais à lui courir après, je ne pouvais pas le laisser s.en tirer... je repensais à son sac, à sa forme... Merde! Ce n'était même pas un sac! C'était juste une personne sur son dos... qui sait, peut-être était-se June... Je m'arrachais les poumons, courant toujours plus vite. L'homme ne pouvait pas m'échapper, bien qu'épuiser, lui transportait quelqu'un sur son dos.

J'arrivais rappidement à quelque pieds de lui, plus que trois enjambés et je pourais lui sauter dessue. 1 enjambé, je m'élançais, sautant dans les aires, presqu'un vol plané, et lui tombais dessue. Lui, moi et la personne sur son dos, roulèrent dans la terre meuble. Je lui embarquais dessue, les jambes de chaque côté de son corps, l'immobilisant comme on me l'avait appris. Je lui donnais une rafale de coup de poings, je remarquais le mouvement subtile de ses lèvres, un sort! Je prononçais 2 mots en latin, il éternua, l'arrachant à sa concentration, moi j'en profitais pour incanter un nouveau sort, celui-ci l'immobilisa, son corps et sa bouche. Je me levais, et allais voir celle, celui, que l'homme transprtait. Je ne fus qu'à moitié stupéfait de trouver June, inconsciente. Elle semblait blessé au niveau du dos. Je ne connaissais pas de formule de guérison, n'ayant jamais pris la peine de les apprendre, aujourd'hui je le regrétais amerement. Elle ne saignait pas tellement, son souffle était constant, de même que son poul.

"Hey ! Mais qu'est-ce que tu fais !? Laisse-la tranquille !"

Je me retournais, un homme courait vers moi, celui qui m'avait adressé la parole. Je voyais à son aire inquiet qu'il la connaissait. Je me levais et faisait quelque pas en arrière, je ne voulais pas qu'il pense que je lui faisais du mal ou que je lui en voulais.

-Elle a été attaqué par cet homme, (je pointais l'homme que j'avais ligoté magiquement, et lui jettais un autre sort qui le rendrait inconscient) je l'ai mis K.O. Connaissez-vous cette femme... je suis l'un de ses amis.

Il regarda l'homme, un aire de dégoût sur le visage. Il parla d'une voix posé.

- Je suppose donc que tu fait parti de la communauté.

Je trésautais... mais comment pouvait-il connaître l'existence de la communauté... Il répondit de lui même avant que je lui pose la question.

-Je suis son frère! Tu ne me connais sûrment pas et c'est pour le mieux. Mon nom est Adam, toi?

Je ne pris qu'une demie seconde pour penser.

-Je m'appelle Scot.

-Pourais-tu la ramener au QG, je m'occupe de celui-là.

Il pointait, d'un air désinvolte, l'homme inconscient. Je lui répondis instinctivement.

-Je te le laisse...

Je prenais June dans mes bras, l'amenant vers le QG. La route me parrut longue, et surtout douleureuse. June n'était pas lourde, mais à la longue, son poid devenait un peu incommodant. Ouvrir la porte fut un problême, ne voulant pas déposé June et ne voulant pas l'assomé pour autant. Je la déposais dans son lit, la mettais sous les couvertures et attendais. Ne restait plus que ça à faire.

Elle se réveilla finalement. Jusqu'à maintenant, j'étais plutôt bien, pouvant repousser le moment ou nous devrions nous reparler... mais là! Que devais-je dire? Faire? J'en avais aucune idée... Le poid de l'incertitude pesait sur mes larges épaules, les dépassants évidement en taille et les faisant plier. Elle était si belle, une véritable torture à mon sens, m'approcher d'elle, sa seul proximiter me faisait souffrir, comme si on me découpait lentement mes chairs, me laissant beugler à la mort qui prenais lentement possession de moi. Mais cette sensation était omnubilé par la chaleur qui m'envahissait, la chaleur que propageais mon coeur à chacun de ses battements, l'amour se propageant en moi, comme l'antidote à mon poison.

Elle tenta de se relever, trop rapidement semblerait-il, elle dut se recoucher tout de suite, la souffrance peinte sur son visage. Elle resta couché un moment, tant mieux... j'ignorais toujours ce que je pourais bien lui dire, je me sentais si lâche. J'étais considéré comme l'un des meilleurs escrimeurs de la 9ième infantry, j'aurais tué sans hésitation n'importe quel homme, mais en ce moment, je tuerais pour être ailleur... Le silence devenait de plus en plus pesant, m'étouffant presque. L'air semblait lourd dans mes poumons, presque solide, mais malgré tout, je respirais plutôt rapidement. Je m'obligeais à me calmer, ce n'était qu'une fille après tout! Non! Elle n'était pas qu'une fille, elle était la fille de mon coeur, pour qui il se déchaînait et se déchirait.

Elle se redressa lentement, et cette fois-ci, elle resta dans cette position, le temps sembla se figé, comme si il tentait de m'emprisonner dans l'éternel souffrance de l'attente. Elle me regardait, visiblement tiraillé comme moi, entre le silence et le besoin impérieux de parler. Elle parla la première.

-Je... Merci. En fait... J'ignore ce qui s'est passé hier, mais je... Enfin, j'imagine que si tu es ici, c'est que tu m'as aidée d'une quelconque façon, alors... Merci.

Elle se leva, j'attendais avec apréhension ce qui allait arriver, elle se dirigea vers moi, plus près qu'elle ne devrait l'être, m'offrant à la fois souffrance et bonheur, elle m'entoura de ses bras, si fragile mais pourtant si belle. Elle était l'incarnation même de la femme forte, qui pourtant était si tendre, celle qui peut s'occuper des autres, en laquel vous pouvez avoir confiance, celle que vous aimez au de la du possible.

-Je t'aime.

Deux mots, 7 lettres, sont capable de changer le monde, sont capable de changer une personne, sont capable de me faire souffrir plus que le goût de ses lèvres, interdites par l'union qui m'était imposé, mais aussi de me faire vibrer, plus que les douces mélodies d'une harpiste de talent, plus que je ne saurais le décrire. Que pourais-je répondre, que pourais-je LUI répondre!

Aucun mot n'était nécessaire, mon visage se rapprochant du sien, dans un silence devenu délicieux, riche de sentiments et d'émotions. Nos lèvres se frôlèrent, imperceptiblement se rapprochèrent encore, jusqu'à se coller, comme elle aurait toujours du l'être, dans un baiser langoureux, amoureux.

Comment décrire la perfecion, le désire, l'amour, si ce n'est qu'avec des mots? Comment pourrais-je vous faire comprendre cet amalgame de sentiment, si complexe que moi même je ne sais si je pourrais le comprendre. Mais je l'avoue, en ce moment, la compréhension n'était pas ma principal préoccupation. Ses bras entourèrent mon coup, nous rapprochant encore plus. Mon coeur battait encore plus vite, innexplicablement déchaîné par la passion de ceux qui s'aiment. Lentement, elle recula, m'entrainant à sa suite vers le lit. Mais simplement dire que nous allions au lit aurait été ignorer ce qui se passait dans ma tête qui me donnait l'impression d'un bienheureux bourdonnement, comme si elle vibrait au rythme de mon coeur. Le bonheur que je ressentais à ce moment était si intense qu'il en était presque douleureux, mais au diable la douleur.

Elle se laissa tomber, je la suivais, sur le lit, nos lèvres toujours collé, nos mains dansant sur nos corps, tentant d'explorer quelque parcelle de peau qui était encore caché à nos regards. Mais, en se laissant tomber sur le lit, elle se cogna la tête sur une tablette où se tenait sagement un vers d'eau, spectateur contre son grés de se ballais d'amour. Il tomba, renversant tout son liquide sur June, la trempant sommairement, mais il n'en resta pas là, allant jusqu'à l'acte final, il se jetta hors du lit et alla éclater sur le sol. De cette manière, ce simple verre nous punnisait, elle arracha ses lèvres des miennes. Son regard alla au verre et revint à mes yeux. J'y vis avant toute chose, de la panique, puis mon propre reflet, ceux de mes yeux, tout aussi paniqué. Nécessairement, quelqu'un viendrait voir se qui c'était passé, curieux ou voulant apporter un peu de son précieux aide. Nécessairement, quelqu'un avait entendue, il était impossible que nous soyons seul dans le QG. Merde! Mais que faire, je n'étais même pas supposé être dans sa chambre, j'aurais du l'apporter à l'infirmerie, mais non, j'avais préférer taire les évênements de la nuit passé... Mais le temp n'était pas à l'appitoiement. Je devais absolument me cacher, ou sortir d'ici, mais par où? Sinon la porte, il y avait la fenêtre, mais en plein jour, tout le monde me remarquerait!

-Je dois absolument me cacher! Où puis-je le faire?

Si je n'avais pas eu peur de me faire tuer, j'aurais peut-être éclatée de rire. Car c'était amusant. La situation était amusante. Et même l'air paniqué sur le visage de Scot était amusant.

Je compris son embarassement, bien que ses pensées les plus profondes me restaient mystérieuses. Était-ce par honte d'être trouvé dans ma chambre ? Après tout, il était fiancé à une autre femme et être découvert à cette heure - quel était-il au fait ?! - seul, avec une jeune femme... Ça ne paraîtrait pas bien, c'est certain. Mais depuis quand me préoccupais-je juste des apparences ?

Pendant un instant, je fus tentée de ne rien dire et de recommencer à l'embrasser, puis je me giflai mentalement. J'avais travaillé si fort pour être où j'étais, pour bâtir ce que j'avais bâti. Et lui aussi. Je n'avais aucun droit de ternir sa réputation ou de lui faire du mal de quelque façon que ce soit. Les pas dans le couloir se firent plus pressants, plus proches et je m'exclamai en murmurant:

"Sous le lit ! Maintenant !"

Presque avec peur, je sentis la présence de ma soeur derrière la porte. Un regard dans le verre sur le sol et je vis de quoi j'avais l'air - horrible, vraiment. J'avais des ecchymoses à la gorge, une lèvre fendue, une plaie sur la tempe et chaque mouvement m'arrachait presque un cri de douleur. Ma robe était déchirée et le dos, trempé de sang. Je devais avoir une explication... Il m'en faudrait une fichue de bonne pour qu'on me croit. J'aurais du mal à expliquer l'étendue de mes blessures... À moins que...

Aucun autre temps de réflexion, cependant. La porte s'ouvrait et je savais qui se trouvait derrière.

"Jeni... Que fais-tu ici de si bonne heure ?" demandai-je sur un ton que je voulus amical...

-Sous le lit ! Maintenant !

Je sursautais presque, sans explication, j'étais devenue si nerveux ! Et c'est nerveusement que je me glissais sous le lit, faisant attention pour ne pas me couper avec les morceaux de verre. Je tentais de calmer ma respiration, trop bruyant à mon goût, en vain. Je me donnais mentalement des claques, tentant de me ressaisir. N'étais-je pas le général de la neuvième infanterie ! Mais cette image, plutôt que de me calmer, m'effrayait ! Qu'arriverait-il si jamais on m'attrapait ? J'étais fiancé et à une aristocrate en plus ! Le roi me ferait couper la tête si jamais il m'attrapait ! Malgré moi, un rire un peu stupide s'échappa de mes lèvres. Si jamais le roi tentait de me faire couper la tête, il verrait qu'il n'y a pas grande chose à couper, elle me l'avait déjà fait perdre, la tête ! Je regardais sur le côté et je voyais les jambes de June. Finalement, la situation n'était pas si désagréable que ça ! J'eus l'idée de les remonter du regard, mais je me retenais, ce n'était absolument pas le moment ! Je me rendais soudain compte du paradoxe de la chose ! Quelque seconde plutôt, nous étions sur le lit et maintenant je me retrouvais entre ses quatre pattes de bois. La porte s'ouvrit et laissa apparaître deux autres jambes, pareille en tout point à celle de June sinon qu'elles étaient plus petites. Je détestais cette situation, mais j'aimais, malgré moi, cette pulsion qui m'envahissait, cette sorte de plaisir que-vous apporte l'interdit.

-Jeni... Que fais-tu ici de si bonne heure ?

Je riais presque, c'était sa petite soeur ! Si jamais elle nous attrapait, ou plutôt si elle me voyait ! Qui sait ce qui arriverait ?

Ma soeur s'était évidemment précipitée sur moi en panique lorsqu'elle avait aperçu l'étendue de mes blessures. Je la laissai me soigner sans rien dire, car non seulement j'appréciais son geste, mais l'énergie qu'elle me donnait m'apportait énormément de confort. Tranquillement, je pouvais sentir la force me revenir, tout comme la douleur laissait place au contentement un peu partout dans mon corps.

À ma grande surprise, elle ne demanda pas de réelles explications quant à mes blessures, ce qui me soulagea momentanément. Effectivement, quelques secondes plus tard, elle me demanda si je pourrais l'aider à bouger le lit, afin qu'elle traite ma large blessure au dos.

La panique s'empara de moi. Scot était sous mon lit et il n'avait absolument aucun droit d'y être. À coup sûr, ma petite soeur aurait énormément de joie à savoir que j'ai désobéi les règles que j'avais moi-même fixée au départ. À savoir que les garçons ne vont jamais dans les chambres des filles la nuit et vice versa. J'anticipais son exclamation lorsqu'elle découvrirait notre ami sous le lit. Je me demandais d'ailleurs si elle croirait même une éventuelle explication...

Puis je me résonnai. Ma soeur n'était pas stupide et elle n'avait plus six ans. À son âge, elle savait d'où venait les bébés et comprenait ce qui se passait entre un homme et une femme qui s'aimaient. Ça serait juste catastrophique et mon orgeuil en prendrait un coup... Moi, j'étais celle qui devait non seulement appliquer les règles, sévir en cas de désobéissance, mais aussi je devais donner l'exemple. Et présentement, je faisais tout le contraire.

Je ne pouvais pas bouger le lit. Et pourtant, je n'avais pas réellement le choix.

"Ok... Je vais essayer de t'aider." Si on ne le bougeait que légèrement, il y avait peut-être une chance que Scot puisse suivre le mouvement et donc, rester caché.

Malheureusement, le lit bougea un peu trop à mon goût et la première chose que je vis fut le visage sans aucun doute choqué de Scot. Je levai la tête vers Jenifael tout en me maudissant - après tout, toute cette maudite histoire était ma faute.

"Ce n'est pas ce que tu crois... La patte du lit était brisée et il la réparait, Jeni..."

Je pris soudainement conscience que plus je tenterais de me justifier, moins ma soeur me croirait...

"Ce n'est pas ce que tu crois... La patte du lit était brisée et il la réparait, Jeni..."

Il y a des jours comme ça ou tout va mal. Vous vous demandez alors des questions existentielle comme: Pourquoi me suis-je déjà caché sous le lit? Pourquoi n'ai-je pas apporter mes outils( ça aurait au moins donner l'impression que je réparais un truc!)? Pourquoi n'ai-je pas été à la bécosse (Bah quoi! C'est pas vous qui avez été pris sous un lit d'une fille par sa petite soeur! Et le stresse ça fait contracter les muscles et pas toujours les bon! Bon revenons en à notre histoire et cessons de parler de biologie!)? Mais il y a aussi des questions qui vous viennent par réflexe, comme: Ai-je le temps de la neutraliser avant qu'elle ne fasse un sons? Lui casser la nuque, bonne ou mauvaise idée?

Je crois qu'avec ces quelques questions me venant à l'esprit vous aviez déjà compris mon air de surprise (Oui, oui! Vous savez ce visage stupide où l'on retrouve une bouche béante et des traits tiré du plancher au plafond. Cet air surpris, pincé, puis ce sourire stupide, comme une excuse à nos gestes?). Tout était déjà perdu à l'avance, elle avait deviné, c'était évident! C'était évident qu'elle avait deviné! La situation dans laquelle elle nous avait trouvé était bien plus qu'évidente! Bon c'est pas tout, mais maintenant que je ne suis plus concis à sous le lit... Je me levais donc, avec souplesse et force, j'avais presque l'aire noble, il ne manquait plus que les trompettes et les habits! Mais mon visage, mon satané visage, ne voulait pas lâcher cet air niais que seul un homme pouvais avoir, le tout lui relâchant automatiquement la banderolle: «IMBÉCILE» sur mes épaules.

Je secouai d'une main active (foutu stresse!) la poussière qui s'était logée sur mon armure! Je n'étais plus moi! Qui avait donc pris contrôle de mon corps?

-S.. S..Sa..SALUT! Ou..ou ouais... je suis venue ré..rép..réparer une patte de lit...

Ridicule... Et je ne parle pas seulment des canyons dans mes mots, je parles aussi de ce que je viens de dire... si elle me croit! Je lui donne ma banderolle qui est venue avec mon air facial!

De toute ma vie, je n'avais jamais entendu une excuse aussi bidon. Non mais pour qui ils me prennent ????? Et je n'en croyais pas mes oreilles. Comment June pouvait-elle me prendre pour une attardée?! Il était clair qu'il se passait quelque chose de pas très nette.. mais mieux vallait l'avouer que de mentir!

Ah oui.. sa fameuse patte de lit.. Je comprend maintenant pourquoi j'entendais des coups de marteau !

Il n'y avait aucun marteau en vue.. Ce n'était que par pur principe. Le plus drôle dans tout ça, c'était d'observer les traits des deux "réparateurs de lit". June savait pertinement que j'étais au courant de tout (avec exception) tandis que Scot semblait particulièrement fier de son coup (il croyait que moi, Jenifael Murphy, ne se doutait de rien). Pauvre enfant... Avec un sourire en coin, je me tournai vers Scot.

J'imagine alors qu'après t'être occupé du lit, tu pourras t'occupé de son dos, donc par le fait-même, t'assurer qu'il n'y aucune autre blessure sur son corps. Et vue que l'ambiance y est pour les réparations, tu pourras aussi tenter de réparer ses dents! June a surement beaucoup de carries... en fait, seulement de ton point de vue j'imagine...

Il me fallut toute mon énergie pour m'empêcher de rire. La tronche qu'avait le faux-magicien vallait près dix milles livres, et encore. Ayant retrouvé la maîtrise de moi-même, je poursuivis.

Oh.. je vois. Je vais vous laisser seule. Vous devez, M. Lishlamel, sans doute avoir besoin de calme et d'intimiter pour poursuivre votre boulot... Bonne chance!

Sur ce, je tournai rapidement les talons, contente de mon coup. Pour une fois que j'avais la chance de remettre June à sa place. J'avais épprouvé un malin plaisir à lui faire honte. Je comprenais maintenant pourquoi elle prenait tant plaisir à me remettre là où je dois être.

D'un pas vif, je me derigeai vers les bains communs afin de me laver -j'avais un peu de sang partout provenant du corps de ma soeur. Je savais que June aurait une telle honte qu'elle mettrait probablement Scot à la porte, pour avoir le loisir de venir me réprimander. Je me devais donc de rester le plus possible entourer de gens... heureusement, le soleil se lèvera très bientôt!

Dès la seconde où ma soeur fut hors de ma chambre, je ressentis une grande fatigue. C'était comme si tout ce qui m'était arrivé cette nuit, toutes les émotions, la peur et la confusion, venaient de me frapper soudainement et avec force. J'avais peine à tenir debout, je me sentais presque étourdie. Mon corps avait sûrement besoin de se reposer, en particulier après la guérison qu'avait opéré Jeni sur mon corps.

"Écoute Scot," dis-je finalement après un instant. Je me dirigeai vers lui, posant ma main sur sa joue. Je plongeai mon regard dans le sien, esquissant un sourire fatigué. "Je suis épuisée et..." Je baillai pour affirmer cela. "Est-ce que tu voudrais bien t'allonger à mes côtés ?" Je posai ensuite mes lèvres sur les siennes.

Puis, je saisis sa main. Ma tête tournait, les paupières se faisaient lourdes. Si je ne m'étendais pas immédiatement, il y avait fort à parier que je m'endormirais à la verticale. Je m'assis sur le bord du lit, en tirant délicatement sur la main de Scot. J'aurais voulu l'attirer à moi, le forcer à se coucher à mes côtés, mais je n'en avais évidemment pas la force. Je voulais dormir.

Je me laissai tomber sur le lit, non sans étouffer un gémissement de douleurs, dû à mes blessures non-cicatrisées dans mon dos. Je fermai les yeux, m'endormant presque aussitôt. Je ne savais pas si Scot viendrait se coucher avec moi, s'il s'y endormirait. J'ignorais s'il serait encore dans ma chambre à mon réveil, comment nous allions interragir après tout ce qui s'était passé entre nous. Je ne voulais pas penser à ce que je dirais à Jeni à propos de ce qu'elle avait vu - ou pas vu selon le cas.

Bref, je ne pensais à rien à la seconde même, excepté que mon corps implorait le sommeil comme un assoiffé veut de l'eau et un affamé de la nourriture.

La seule autre chose qui semblait importante sur le moment - et qui le serait plus tard - était que Scot devait être avec moi et que - d'une façon ou d'une autre - il allait l'être.

Même si je devais tuer pour cela. (Car on ne refuse rien à June Murphy. Et si on le fait... On le pait cher.)

[HJ: Je pensais que tu pourrais répondre encore une fois et clore ainsi le Rp. À moins que tu ne trouves ce post satisfaisant pour déclarer le Rp terminer. D'une façon ou d'une autre, il est terminé pour June !]