Notre père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre volonté soit faite...
Depuis quand n'étais-je pas venue à l'église? À ce qu'il me parait, des sciècles. Devant moi s'éttendait la majestuosité de la plus grande des cathédrale de l'Angleterre. Les murs de marbre que des lignes dorées décoraient aveuglait de sa blancheur. Quelque jambées plus haut, les grands vitrailles, aux couleurs chatoillantes, racontaient les histoires des saints des saints. J'avais toujours particulièrement apprécié celle de David et Goliathe, le légendaire héros qui térassa le monstre qui térorisait tous et chancun à l'aide d'une simple fronde. Je cherchai un moment avant de retrouver le vitraille représentant cette histoire. On y voyait Goliathe, couché sur le dos, son unique oeil en sang, duquel resortait une pierre, celle qui avait apporté la nuit éternel sur ses jours. Sur le monstre, trônait fièrement David, fronde à la main, entouré d'un hâlo divin.
Le prêtre continua ses sermont en latin auxquelles personnes ne comprenaient jamais rien. Même moi je n'y comprenais rien et je connaissai très bien le latin... J'avais vite découvert que les prêtres disaient n'importe quoi ou parlaient une autre langue. Je regardais la foule qui m'entourait. J'y vis le visage de femme, captivé par le monologue sans queue ni tête du prêtre, des hommes plus intéressé par le plan de leur journée que par l'église, des veillards qui peinaient à entendre et des enfants qui ne survivraient pas à une autre heure assis silencieusement, silence obtenu au nombres des taloches données par un père qui n'en avait rien à battre, mais dont le père lui avait procuré le même traitement.
Le prêtre dit enfin les mots tant attendue par l'assemblée, dont moi même, ceux de la libération inconditionnelle de la sainte Église, promesse d'une prochaine fois. Le prêtre dit enfin se seul mot, simple et unique: « Amen! »
Dès que la dernière syllable fut prononcé, des chuchottements s'élevèrent en même temps que les adultes, les enfants, eux, furent bien moins discret. Ils crièrent à tue-tête leur liberté et le bruit de leur pieds frappant le planché de marbre fit écho dans toute la cathédral, redonnant un peu de joie au lieux, un nouveau rythme de vie à la froideur du marbre et un nouveau souffle à l'or. Enfin dehors, je pris une grande inspiration. Trop de gens en un endroit donnait trop d'odeur à l'air et une certaine lourdeur à l'esprit. Mes sens furent grisé par la simplicité des lieux. Une rue dont le pavée avait disparut sous les excrément de cheval et d'Homme. Des maisons de bois trop peu espacé. Le ciel gris et monotonne de l'Angleterre. Et la pluie qui venait ramolir le crotin de cheval et rendait le sol glissant, augmentant le risque de s'y asseoir.
Je commençais donc la longue marche vers l'enceinte du château, là où mes appartements étaient. Sur le chemin, les pensées que je tentai de repousser revinrent, comme si la pluie les avaient collé à ma peau, comme elle faisait de mes vêtements maintenant détrampés. Je savais que je n,y pouvais rien, à moins que je veuille tout perdre... Je devais m'y plier, ça avait toujours été le cas.
Dans trois jours, j'allais me marier. Généralement, le mariage est un engagement qui apporte le bonheur à deux âmes. Mais ce mariage-çi... J'allais épouser, contre ma volonté, la nièce du roi, Élisa de Toulouse. Non seulement, la volonté n'y était pas, mais mon coeur appartenait déjà à une autre. June Murphy. Je l'aimai terriblement. D'un sourire, elle changeait mon monde et d'un mot, chamboulait mon coeur. Si le destin me l'avait permis, je l'aurais épousé, sans aucun doute. Mais rien ne va jamais comme on le voudrait.
La tristesse m'envahit de nouveau, elle passa sans mal le barrage de ma volonté et vint irriguer mes joux. Quelques larmes vinrent rouler sur mes lèvres et descendirent jusqu'à mes bottes, toutes millitaire. Je me laissais choir contre le mur d'une maison et lentement, je me laissais glisser contre la paroie détrempée. Finalement je m'asseillais, les genoux contre mon visage, emprisonant ainsi mon coeur dans l'étaux de mon corps. Mais rien n'y fit, il resta bien assez libre de me faire pleurer. Mes larmes se mélangèrent bientôt à la pluie.
Je n'entendis jamais le bruit de ses pas et ne la vis qu'une fois ma vision adapté à l'obscurité, qui me donna l'impression d'avoir remplacé la clarté comme un couverture abrillant le corps d'un enfant. Un sourire de pitié recouvrait sa bouche.
«Est ce que ça va?»