Le malade (P.V. Jeunviève Déroseau)

[color=blue]- Où suis-je ? criai-je avec sursaut...

Les pansements plutôt médiocres remplissaient mon corps. Ils pendouillaient comme de vulgaires lingettes. J'avais si mal à la tête ...Mon corps était presque mort." Que peut-il bien m'avoir arriver ?" pensai-je soudainement. Tout autour de moi marchait des infirmières et des passants venus voir des proches. J'étais seul dans cet enfer , dans se carnage, sans même un bon corps pour m'enfuir. Je détestais les infirmeries avec cet odeur qui ressemble à celle d'un cadavre, ses aiguilles qui me donnent la chair de poule et ses malades qui ne sont là que pour vomir, souffrir, mourir... Le problème ,présentement, c'était que le malade c'était moi...enfin je présume puisque j'ai des seringues plein la peau. Par là, un petit garçon pleurait dans la manche d'un veillard. Le spectacle était bouleversant ! Des brulures, éraflures, nausées ,rien ne m'échappait. L'infirmière approcha pour prendre ma température et une légère prise de sang. Légère, mon oeil oui ! Elle me planta cette énorme aiguille dans la peau si fort que tout le monde l'aurait remarquer s'il aurait posé leur regard sur moi. J'étais ,hélas, qu'un condamné à ce lit au drap blanc. Tous les malades étaient bien trop occupé à pleurer sur leur sort et les visiteurs trop occupés à pleurer sur le sort des malades... Tout suivait son compte dans cette infirmerie ! Il me restait encore à savoir pourquoi j'étais ici... Il y avait une jeune dame assis là-bas...Ne croyez pas que se soit sa beauté qui me fit la remarquer. Loin de là, ce n'était pas qu'elle n'était pas jolie, mais elle était seule... Elle était en forme, heureuse et vivante. " Que pouvait-elle faire seule dans cet infirmerie sinistre à sourire ?"me demandai-je. Elle me sourit et s'approcha de moi, un malade. Elle s'approcha de moi encore et encore... C'est alors que je me fixa un objectif !

OBJECTIF 1 : TROUVER LE NOM DE CETTE BELLE INCONNUE !

La médecine! La médecine est un art, un moyen supplémentaire de s'arracher au griffe de la mort. J'ai toujours aimer aider les autres, c'est pourquoi j'avais demandé, la veille, à la reine, si je pouvais aller m'engager dans un hôpital. Elle avait d'abord refuser, pourquoi donc une de ses suivantes devrait aller aider dans un hôpital? Avec force conviction et argumentation, j'avais fini par la convaincre, mais je devais me faire accepter du premier coup, sinon je serais dans l'obligation d'oublier mes projets que la reine qualifiais de fou.

J'étais donc assise sur un siège si utilisé, qu'il en était usé à 2 endroits en particulier, dans un hôpital, attendant que le maître hospitalier veuille bien me voir. J'étais tout sourire, non pas que de voir des gens souffrire me faisait rire, ou plaisir, mais je m'imaginais déjà sauver les victimes d'une mort qui leur était assuré sans ma bienveillante venu. Les cris me ramenait à la réalité, je regardais des hommes pleuré, la main, le bras, une jambe coupé. D'autre encore, tentaient de caché leur entrailles, exposé à l'aire, attendant des pensements. Parfois, si on regardait bien, on pouvoir la peau grisâtre, le torse qui ne bouge pas, de ceux qui sont mort, attendant que quelqu'un daigne les déplacé vers leur trou mortuaire.

Je croisais le regard d'un homme, il était bandé sur la quasi-totalité de son corps. Lui aussi me regardait, je me dirigeais donc vers lui, après tout, je voulais les aider, autant commencer quelque part.

-Salut... Je me préommme Jeunviève... je veux devenir infirmière... as-tu besoin de quelque chose?... Peux-tu parler?

Dans mon enfer, sans merci, la gente dame est venu me rejoindre. Maintenant voilà qu'elle se mit à me parler...Est ai-je dans un rêve ? pensai-je.

-Salut... Je me préommme Jeunviève... je veux devenir infirmière... as-tu besoin de quelque chose?... Peux-tu parler?

Ma bouche s'ouvra pour laisser passer les sons, mais rien ne sorti. Je ne voulait pas y croire... Moi, je pouvais ne pouvais pas être muet...MUET !!! Il en était pas question ! Je recommença le processus , mais rien. Le son du silence me désolait. L'absence de son provenait de ma bouche me subjuguait... Je ne savais pas se qui mettais arriver avant tout ce cirque , mais une chose était sur , je parlais.Enfin, j'espérais profondément ! J'aurais tant voulu lui poser des questions, j'aurais tant voulu lui parler... Il y avait personne et elle était là ! Là, pour moi... Une petite infirmière souriante et jolie à qui je ne pouvait rien dire... Elle me regarda avec un mélange de pitié et de compassion. Je n'en voulait pas de sa pitié et encore moins de sa compassion... C,est pendant que je pensais sur le fait qu'elle devrait pas me regarder comme ça que j'entendit mon coeur accélérer. Ma peau devenait plus blanche ...J'essayais de crier, mais il n'eut aucune tonalité ...

Il ouvrit la bouche, tantant visiblement de me répondre, mais aucun sons ne sortit de sa bouche, comme si quelque chose lui en bloquais l'accès. Ses yeux paniqué m'indiquèrent qu'il tentait véritablement de me répondre, mais qu'il ne le pouvait pas, il semblait ne pas savoir lui même pourquoi! Pauvre homme! Je m'asseillais près de lui, lui mettais la main dans les cheveux, je le forçais à me regarder dans les yeux.

-Tout va bien... ne paniquer pas, vous avez encore votre langue, ça doit bien être bon signe, non! Je vais m'occuper de vous! Avez-vous soif, faim?

Je me levais, investi d'une mission de la plus haute importance à mon sens, celle d'aidé ce jeune homme! Je le regardais, soudainement, la mine défaite. Je venais de me rappeller que je n'avais toujours pas été voir le maître médecin...

-Laisse moi deux minutes et je te reviens!

Je partais presque à courrir tellement j'avais hâte de me faire accepter, car, oui il m'acceperait, j'en avais déjà décider! Je demandais, d'une voix sûre, où était le maître. Elle m'indiqua où il devrait être à cette heure, et après m'avoir donner les indications nécessaires pour m'y rendre, je partais comme une furie. Je le trouvais à l'endroit indiqué.

-Je souhaite faire partie des infirmières de cet hôpital! Ohh... euhh je me présente, Jeunviève Déroseau... suivante de la reine!

Je voyais ses yeux brun autour desquels s'étendaient des rides, signes des années déjà passer dans un corps qui peu à peu flétrissait avec l'âge, s'agrandir en deux billes ronde et uniforme.

-Euhhh... oui! Comme madame le voudra... si vous voulez bien me suivre?

Sortant de son bureau, à peine quelque minutes plutard, je retournais à mon malade. J'avais exigé d'avoir son block! Je prenais en chemin une cruche d'eau, un verre et du pain.

-Je suis infirmière maintenant et je suis dans ce block-ci! As-tu soif? Faim?

Elle me posa une question.

-Je suis infirmière maintenant et je suis dans ce block-ci ! As-tu soif ? Faim ?, me demanda-t'elle.

Cette question fut la première d'une longue série d'autre...
Je ne sais pour quels raisons, mais cette jeune dame tenait tant à me comprendre. De nos-jours, une jeune fille si dévoué à aider par-dessus tout, était vraiment étonnant et réjouissant...J'étais un mort à qui on avait donné une deuxième chance. En plus, ma deuxième chance n'était pas laide du tout. Ses cheveux très foncé courbait à la fin de son visage. Je regardais ses yeux ; porte de son âme par laquelle, elle me communiquait sa pensée. Ses lèvres semblaient si douce...Elle était belle et s'occupait de moi comme un vrai chef ! Elle restait au pieds de mon lit, parfois pendant des heures, en me lisant des histoires. Elle ne pouvait que me regarder et j'aurais été aux anges. Dès que je sorterai d'ici ,il faudra que j'apprenne à la connaître. Je ne sais pas pourquoi, mais plus les jours passaient, plus ma voix s'améliorait et plus j'essayais de lui parler. Elle m'encourageait, elle était devenu une amie...Au fond de moi, par-contre, j'espérais qu'elle soit plus qu'une simple amie...

Un jour, alors, qu'elle me regarda dans les yeux, les premiers mots de ma bouche sortèrent...

-Je..je t'aime ....

Ce moment créa de la controverse dans son esprit. Mon visage lui, rougit comme une tomate.

Elle me donna un baiser !

Je crois que ça lui a pas déplut, pensai-je !

Le bonheur, c'est juste des petites choses qui sont mise ensemble. Mais parfois, on trouve celui qui nous rend heureuse. C'était ce que me disait une amie qui m'était chère en rééducation. Cette pensée me revenait de plus en plus souvent, mais plus que des mots, elle était maintenant accompagné par de douces images, celle de ce jeune homme dont j'ignorais toujours le nom. Lui même semblait l'avoir oublier d'ailleur, mais son nom m'importait peu. Je m'occupais beaucoup de lui, plus que je ne le devrais en fait. Pourquoi? Bonne question à laquel il y a sûrement plusieurs bonne réponse. Mais de ça aussi, je m'en balançais. Il réaprenait lentement à parler, parler est un bien grand mot, mais plutôt que ce silence de mort, cette voie que l'on ne pouvait que s'imaginer, maintenant il y avait des sons. La première fois où il en fit un, j'en fus très heureuse, j'en fus même fière, m'octroyant une partie du mérite. Pas que je sois égocentrique, mais je crois que les lectures, le fait de lui parler, lui montrer en quelque sorte comment bouger sa langue, l'avait aidé. Les jours passaient, courte et longue à la fois. Quand j'étais en sa présence, tout semblait si court, et ce même si je prenais tout mon temps. Tandis que quand j'étais avec d'autre, toute mes pensées étaient tourné vers ce jeune homme.

On avait enfin fini par lui hauter les bandages qui lui recouvraient le visage, et une grande partie de ceux qui cachaient son corps. À mon grand étonnement, il ne portait aucune balafre, ou même une marque de blessure, c'était à croire qu'il avait été enrubanné pour rien. En fait, je me donnais une raison pour laquel il avait été ainsi momifier, raison que j'avais un jour partager, sur le ton de la blague, avec une autre femme, qui comme moi s'était engagé d'elle même au service d'infirmerie. Je lui avais dit que si ce jeune homme avait été ainsi dissimulé, ce n'était que pour éviter que toutes les infirmières ne s'occupent que de lui, et délaissent les autres patients. Je dois vraiment l'avouer, je le trouve beau! Est-ce ses yeux dans lesquels vous plongez, sa peau caramel, vous donnant le goût de la goûter, ou sa musculature toujours parfaite, et ce malgré le très peu de mouvement qu'il peut accomplir?

Un peu de tout, assurément! Un jours, alors que je m'occupais de lui, sans savoir pourquoi, j'arrêtais de faire ce que je faisais, absorbé par la contemplation de ses yeux, dans mon esprit, tout devint silencieux, comme si toutes mes idées s'étaient elles aussi perdues dans son regard. Ses lèvres bougèrent, mais le son ne parvint à mon esprit que quelques secondes plutard.

-Je..je t'aime ....

Mon coeur s'embala, venait-il de me faire une déclaration d'amour? Avais-je tout imaginer? Son visages devenant rouge, je comprenais que rien n'était sortit de mon esprit débordant d'idée. En fait, c'était l'inverse, ses mots étaient sorti de sa bouche et étaient venu se loger dans mon coeur. Je m'approchais, lentement, voyant en ses lèvres quelque confort que même la richesse ne pourrait m'apporter. Nos lèvres se touchèrent, s'explorant les unes les autres. Des bruits de pas m'arrachèrent à ce moment de tendresse, là où l'amour s'étend comme un doux parfum, enrichissant nos idées et nos désires. Je me relevais, voyant arrivée une infirmière, l'une de celle à qui vous ne faites jamais de confidence, au risque que tout le monde le sache en moins de deux. Elle s'arrêta devant moi, ne tourna que la tête.

-Vous avez d'autre patient à voir Miss Déroseau!

Son ton, sec et autoritaire, me rendait folle, j'avais parfois envie de la jetter par la fenêtre pour ensuite avoir la joie de m'occuper d'elle selon mes bon soins! Elle reprit sa route et ne me prêta plus attention de la journée, à mon plus grand bonheur. Je prenais la main à l'homme que j'aimais, un homme dont je ne connaissais rien, le regardais. Et sur le ton de la confidence je lui disais.

-Je reviens un peu plus tard!